Même pas morts
Antoine Lecharny
À l’origine de ce travail il y a la mort de Dadou, mon grand-père. Quelque temps après son enterrement, ma grand-mère m’a donné sa chevalière en héritage. Je l’ai longtemps portée avant de la perdre en jouant dans la mer avec ma sœur et mon père au mois d’août il y a deux ans. En lien avec cet évènement, j’ai progressivement choisi d’écrire sur les objets qui nous rattachent à ceux que nous avons perdus.
Le point de départ de ce travail, c’est la perte, c’est quelqu’un qui n’est plus là, mais j’ai essayé de ramener beaucoup de monde, beaucoup de proches, beaucoup de vie intime, comme s’il s’agissait déjà d’un début de réponse à l’absence.